Mardi 4 juin, 19h : Blanquer, l'école à l'épreuve du néolibéralisme

L. Marin/Pool/AFP

Malgré les déclarations rassurantes de Blanquer ces derniers jours, une menace pèse sur le bac cette année. Les professeurs menacent de se mettre en grève pendant les épreuves afin d'attirer l'attention sur le danger qui vient : les réformes en cours vont tout simplement détruire les exigences et la valeur que le baccalauréat détenait encore.
Que font exactement Macron et Blanquer ? Il ne faut pas être dupe des intentions affichées, ni de la prétendue recherche de "justice" et d' "excellence" pour tous les élèves.
Au contraire, une idéologie néolibérale de destruction du service public de l'école, de la maternelle à la terminale, est bien à l’œuvre.

Les CP à 12 ne sont-ils pas une bonne nouvelle ?
Y aura-t-il assez d'enseignants pour tous les élèves ?
Y aura-t-il une multiplication plutôt qu'une réduction des épreuves du bac ?
Pourquoi supprimer les filières générales (L, ES, S) et les remplacer par des choix de spécialités ?
Le contrôle continu va-t-il supprimer la valeur nationale du bac ?

Face à toutes ces questions, dont la difficulté technique cache les enjeux idéologiques, deux enseignants viendront nous éclairer et nous aider à comprendre la profondeur de ces transformations :

Béatrice Pinat, Professeur des écoles à l'école élémentaire Allezard à Créteil et rapporteur du Livret Education de la France Insoumise ;

David Boisseau, Professeur de Sciences économiques et sociales au lycée Gutenberg de Créteil.

Rendez-vous à la Maison des associations de Créteil, 1 rue François Mauriac à Créteil, mardi 4 juin de 19h à 22h.